Au fil de mes lectures

Publié le par Dalida


J'ai découvert quelques passages de ce livre de Boris Cyrulnik, De chair et d’âme (Odile Jacob, 2006).

Avec l'âge qui avance, nos peurs, nos rêves et désirs, on a besoin de s'attacher à quelqu'un, de croire que la vie n'est en fin de compte qu'une aventure à partager. Pour reprendre l'idée de l'auteur, la vie est  une "conquête permanente" où tout peut arriver.

Lisez un peu ceci:

On peut découvrir en soi, et autour de soi, les moyens qui permettent de revenir à la vie et d’aller de l’avant tout en gardant la mémoire de sa blessure.
....
Chaque âge possède sa force et sa faiblesse et les moments non blessés de l’existence s’expliquent par notre capacité à maîtriser, voire à surmonter, ce qui, en nous, relève, dans un constant remaniement, du biologique, de l’affectif et de l’environnement social et culturel.
Le bonheur n’est jamais pur.
Pourquoi faut-il que, si souvent, une bouffée de bonheur provoque l’angoisse de le perdre ?
Sans souffrance, pourrait-on aimer ? Sans angoisse et sans perte affective, aurait-on besoin de sécurité ?
Le monde serait fade et nous n’aurions peut-être pas le goût d’y vivre

Publié dans Mes lectures

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
Dans ces mots il y a une certaine vérité, le risque et l'insécurité sont indispensable pour savoir estimer le goût de la vie, mais le comment fait toute la différence, quand c'est trop peu, ça devient fade, quand ça dépasse un certain seuil, ça devient pénible et on a tendance à laisser tomber et fuir chercher autre chose, ailleurs, la dose exacte est indispensable est primordiale, et comme si ça ne suffisait pas, chacun s'attend à se que "la dose" soit à son niveau, mais évidement ça serait bien trop simple, car contrairement à l'idéale, chaque personne a son vécu différent et donc une attente différente des autres...
Répondre